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Thomson a trouvé ainsi pour e', dans le cas des ions donnés par les rayons X, des valeurs comprises entre 6,5.10^(-10) et 3,4.10^(-10), cette dernière lui semblant plus probable (1903). Dans le cas des ions négatifs que la lumière ultra-violette engendre à la surface du zinc, il avait trouvé pour e' la valeur sensiblement double 6,8.10^(-10). Il en résulterait que la constante d'Avogadro doit être comprise entre

42.10^(22) et 85.10^(22),

l'incertitude sur la valeur moyenne étant d'au moins 30 pour 100. C'est le degré de précision de la détermination de Van der Waals. Si intéressante et si instructive que soit cette méthode, elle comporte de fortes causes d'erreur: il est supposé en particulier que chaque ion sert de germe, que chaque germe n'en contient qu'un, et que toute la quantité d'eau calculée a été réellement condensée. Les incertitudes sont éliminées par un perfectionnement dû à H.-A.Wilson (Phil. Mag., 1903; traduit dans "Ions, Électrons, Corpuscules", t. II, p. 1107), qui mesure le rapport des vitesses de chute des gouttes, sous l'influence de la pesanteur seule et sous l'influence de la pesanteur aidée ou contrariée par un champ électrique vertical H. On a évidemment

(v(1)/v(2)) = [((4/3)*Pi*(a^3)*g)/((4/3)*Pi*(a^3)*g + H*(e'))],

a étant toujours donné par la loi de Stokes :

(4/3)*Pi*(a^3)*g = 6*Pi*zeta*a*v(1).

H.-A. Wilson trouva ainsi que, sous l'influence du