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de chimie.

vert de liquide, on allume le feu, et on porte, le plus promptement possible, à l’ébullition.

Au moment où le bain entre en ébullition, on y verse de l’acide sulfurique délayé dans 20 parties d’eau, et dans la proportion du dixième de la chaux employée ; on agite le bain pour que le mélange se fasse également : on peut employer avec succès les papiers teints avec le curcuma ou avec le tournesol pour s’assurer qu’il n’y a dans le bain, ni excès de chaux, ni excès d’acide ; il convient de laisser exister un excès de chaux, et ne plus employer d’acide du moment que la couleur du papier de curcuma ne prend plus dans le bain qu’une nuance de brique-pâle ou de vin blanc foncé.

Après cette opération, on mêle à la liqueur trois pour cent de charbon animal bien broyé, en poudre impalpable ; et, un moment après, on y ajoute une moitié du charbon qui a servi la veille[1].

  1. On a observé que le charbon provenant de la préparation du bleu de Prusse, produisait un meilleur effet que celui qui provient de la distillation des matières animales, dans les fabriques de sel ammoniac, ce qui paraît tenir à son extrême division opérée par la calcination ; car on a constaté que le charbon animal produit d’autant plus d’effet, qu’il est plus atténué et