Page:Année galante ou Étrenne à l’amour, 1773.djvu/87

Cette page a été validée par deux contributeurs.

No IX.

AIR : Reveillez vous belle



Des charmes de sa chevatiere
Cet ecuyer comme je crois
Se menageant la vue entierre
N’est certe pas trop mal’adroit



X.

AIR : Du haut en bas



A ton pressoir
Chacun porteroit sa vendange
A ton pressoir
L’heureux Colin le scait mouvoir
Sens pour cela qu’il le derange
Moi je voudrois que d’arbre il change
A ton pressoir



XI.

AIR : Viens dans mes bras



Sur sa charrue il me met presque nue
Que fait il donc ! il me perce Lucas
Dieux Dieux comme il remue
Ah ! doux plaisir je me meurs ds ses bras



XII.

AIR : Jardinier ne vois.

Ce manche est de l’instrument
Que possede javotte
Si tu ne scais pas comment
Nigaud trousse seulement la Cotte &c.


FIN