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REGINALD, de même.
Ah ça ! morbleu ! suis-je éveillé ?
ENSEMBLE.
REGINALD.
Vraiment, je n’y puis rien comprendre !
Oui, j’en conviens, ah ! c’est parfait !…
Comment a-t-il donc pu me rendre
L’original de ce portrait ?
CHAMPRIGAUX.
Vraiment, il n’y peut rien comprendre,
Et le voilà tout stupéfait.
Étonné qu’on ait pu lui rendre
L’original de ce portrait.
SUZANNE, à part.
Vraiment, je ne saurais comprendre
Tout le mystère que l’on me fait ;
Pourquoi voulez-vous donc surprendre
L’époux qu’ici l’on me promet ?
SUZANNE, bas à Champrigaux.
C’est ce monsieur-là, qui doit être mon mari ?…
CHAMPRIGAUX.
Oui, mademoiselle… comment le trouvez vous ?
SUZANNE, bas.
Je le trouve très-gentil.
REGINALD, à lui-même.
Je crois rêver… tout les traits de ma tante !..
SUZANNE.
Comme il me regarde !.. il ne me trouve peut être pas jolie ?.. Mais aussi, pourquoi m’avoir fait reprendre mon costume des colonies ?
CHAMPRIGAUX.
Il le fallait.