Reste, petite.
C’est ça, il veut courtiser madame et il va gagner Fanny… En voilà une qui fait sa pelote ici. (Il sort.)
Scène II
Donne-moi du feu, mon enfant.
Voilà, milord.
Merci ! Sais-tu que tu es gentille !… jolis cheveux qui frisent mal. Tiens, voilà qui est excellent pour faire une papillote.
Un billet de banque ?
C’est très-doux ! Je ne t’avais pas payé ma bienvenue ici, petite… Veux-tu m’être bien dévouée ? veux-tu me promettre de ne me rien refuser de ce que je te demanderai ?
Ah ! milord…
Tu portes là deux boucles qui te vont très-bien ; mais décidément tes cheveux frisent mal. Tu as de quoi faire une papillote et il t’en faut deux.
Encore un billet !
Je puis compter sur toi à présent ?
Sans doute ; pourtant je ne voudrais pas vous tromper. Je devine que vous avez des idées sur madame. Vous perdez votre temps. Depuis que je suis à son service, elle reçoit ce qu’il y a de mieux à Paris ; mais elle n’écoute personne. Elle aime M. Armand ; je comprends cela, car il est très-bien, mais elle ne veut aimer que lui.
Et tu ne comprends plus. Enfin te voilà tout à ma dévotion