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8 LE BOSSU. par l’épée de Philippe de Nevers auront assez d’argent pour vider une futaille à la mémoire des défunts . Approuvé ! TOUS. SCÈNE IV LES MÊMES, PEYROLLES , tous se lèvent et saluent Peyrolles. PEYROLLES, après les avoir comptés des yeux. Vous voilà tous mes maîtres , c’est bien ; fermez cette porte je vais vous dire en peu de mots ce que vous aurez à faire. COCARDASSE, à table. Nous écoutons, mon bon M. de Peyrolles . (S’accoudant . ) Eh donc ! PEYROLLES , à la fenêtre . Ce soir, vers neuf heures, un homme viendra par ce chemin que vous voyez ici juste au-dessous de la fenêtre . Regardez , là, dans les fossés , sous le pont-levis, tous se lèvent ; apercevez-vous une fenêtre basse, fermée par des contrevents de chêne ? COCARDASSE. Parfaitement, mon bon M. de Peyrolles. PASSEPOIL . Parfaitement, mon bon M. de Peyrolles ! Parfaitement . TOUS. PEYROLLES. L’homme s’approchera de la fenêtre. COCARDASSE . Et, à ce moment-là, nous l’accosterons . PEYROLLES , riant et descendant en scène. Poliment. Poliment. TOUS. PEYROLLES. Et votre argent sera gagné. COCARDASSE . Ce bon M. de Peyrolles... il a toujours le mot pour rire !... C’est entendu ? PEYROLLES . TOUS . Entendu ! (Peyrolles fait un mouvement pour se retirer.) COCARDASSE. Comment vous partez comme cela sans nous faire connaître le nom de celui que nous devons . accoster... poliment,