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PROLOGUE. 27. boutonnons , ma caillou , boutonnons . (Pendant ce temps , le cercle s’est formé, retréci , mais on semble hésiter à porter les premiers coups.) NEVERS . Eh bien , lâches assassins , n’osez-vous pas avancer ! LAGARDÈRE . Il nous faudrait des hallebardes pour vous aller trouer la poitrine . STAUPITZ. ― En avant ! (Première mêlée . A l’abri de leur retranchement, Nevers et Lagardère repoussent cette première attaque . ) LAGARDÈRE , poussant son épée . A toi , Staupitz ! - A toi Saldagne ! (Il les blesse tous deux.) PASSEPOIL . Il est superbe à voir travailler de loin ..... COCARDASSE . Alerte, vous autres, nous allons avoir une vraie bataille.- . Voilà les volontaires du roi, je déboutonne pour ceux-là , LAGARDÈRE. A Lagardère, mes braves, à Lagardère ! GARRIGUE , au loin . Nous voilà , capitaine, nous voilà ! (Il paraît avec ses hommes et descend dans le fossé par la brèche . ) NEVERS . En avant Lagardère, chargeons ! LAGARDÈRE. Chargeons ! (Ils sortent de leur retranchement et attaquent à leur tour ; seconde mêlée . On voit venir du premier plan à droite , Gonzague masqué et l’épée à la main ; il se tient à l’écart au premier plan.) Les maladroits ! NEVERS . GONZAGUE . Ni Philippe ni ce Lagardère ne doivent sortir vivants d’ici. LAGARDÈRE . Victoire ! (Il fait plier les bandouliers. ) NEVERS . Victoire ! (Et il fait tête à trois prévôts qu’il blesse et qu’il désarme . ) A Nevers ! J’y suis ! (I le blesse .) FAENZA . NEVERS .