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CHAPITRE CINQUIÈME


Le théâtre de Louis Bouilhet. — Division de ses pièces en trois groupes. — « Madame de Montarcy », « la Conjuration d’Amboise », « Faustine », « Mademoiselle Aïssé ». — « L’Oncle Million », « Hélène Peyron ». — « Dolorès », « le Château des Cœurs ». — Analyse de ces pièces. — Les procédés dramatiques de Louis Bouilhet. — Deux vers de M. Sully Prudhomme. — Puissance du Théâtre. — Pygmalion et Galathée. — Le Théâtre en 1856. — « Madame de Montarcy. » — La Poésie et les jeunes gens. — Causes des succès dramatiques de Louis Bouilhet. — Ni thèses, ni préfaces. — L’industrie dramatique. — Les devoirs du dramaturge. — Un élixir magique. — Le lyrisme au théâtre. — Le style de Louis Bouilhet. — Le Romantisme à la scène. — Encore l’antithèse ! — Les procédés romantiques. — L’originalité de Louis Bouilhet. — Coup d’œil sur son théâtre.


Les pièces composant le théâtre de Louis Bouilhet peuvent se diviser en trois groupes : celles où l’on rencontre quelques figures, quelques éléments empruntés à l’Histoire, et dans cette catégorie je range Madame de Montarcy, la Conjuration d’Amboise, Faustine et Mademoiselle Aïssé ; celles, comme Hélène Peyron et l’Oncle Million, qui se passent de nos jours et dans un milieu bourgeois ; enfin celles où l’imagination fait tous les frais de la composition, comme Dolorès et le Château des Cœurs.