Page:Angot - Louis Bouilhet, 1885.djvu/16

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE PREMIER


La famille de Louis Bouilhet. — Pierre Hourcastremé. — Quelques vers de Voltaire, — Bouilhet écolier, — Il fait connaissance avec Gustave Flaubert. — Le collège de Rouen, — Bouilhet étudiant en médecine et professeur de lettres. — Il est nommé interne à l’Hôtel-Dieu. — Un portrait du poète. — Le démon de la poésie, — « Melœnis » et la « Revue de Paris. » — Éloge de l’amitié. — Le Deux Décembre et la poésie, — « Les Fossiles. » — Bouilhet à Paris. — Il travaille pour le théâtre. — « Madame de Montarcy, » — Une première représentation, — Séjour à Mantes, — « Hélène Peyron. » — « L’Oncle Million, » — « Dolorès, » — « Faustine. » — « La Conjuration d’Amboise. » — Un titre fourni par Boileau. — Bouilhet apprend le chinois. — La révision des statuts de la Comédie française. — Séjour à Rouen. — Mort de Louis Bouilhet, — Ses œuvres posthumes. — « Dernières Chansons. » — « Le Château des cœurs, » — Les projets du poète.


Voltaire écrivait un jour à l’un de ses correspondants qui lui avait envoyé des vers :

L’amour, les plaisirs et l’ivresse
Respirent dans vos heureux chants ;
C’est parmi la vive jeunesse
Qu’Apollon se plut en tout temps.

Les Muses ainsi que les belles
Dédaignent les vœux d’un vieillard ;
En vain, j’irais même après elles,
Et vous les fixez d’un regard.