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Tous soucis et toutes craintes, quand tu es près , Je les défie. I Les jeunes rois sur leurs jeunes trônes Sont moins heureux que moi. !

Quand dans mes bras, avec tous tes charmes,

Je serre mon trésor infini. !

Je ne demande pour ma part du ciel

Que le plaisir de pareils moments. !

El par tes yeux si doucement bleus, Je jure que je suis à loi pour jamais. ! Et sur tes lèvres, je scelle mon vœu, Et je ne le briserai jamais. !

Je t'embrasserai encore, encore,

Je t'embrasserai de nouveau,

Je t'embrasserai encore, encore,

Ma jolie Peggy Alison i.

Veut-on de la simplicité dans la grâce attendrie ? quelques paroles à moitié ou tout à fait émues '? En voici encore, où tantôt la délicatesse domine comme dans la première des pièces qui suivent, et oîi tantôt la tendresse la restreint et la remplace presque, ne lui laissant qu'une petite place, comme dans celles qui viennent ensuite.

jolie Polly Stewart,

charmante Polly Slewarl !

Il n'y a pas une fleur qui fleurit en Mai,

Qui soit à moitié aussi belle que toi !

La fleur fleurit, puis se fane et tombe,

Et l'art ne peut la raviver,

Mais, par la vertu et la candeur, toujours jeune

Restera Polly Stewart !

Puisse celui dont les bras posséderont tes charmes,

Avoir un cœur loyal et sincère;

Qu'il lui soit donné de connaître le Paradis,

Qu'il possède en Polly Stewart !

adorable Polly Stewart,

charmante Polly Stewart !

Il n'y a pas une fleur qui fleurit en Mai,

Qui soit à moitié aussi jolie que toi ! ^

Quoi de plus simple que cette strophe?

Quand la cruelle destinée nous séparerait. Aussi loin que du pôle à l'équateui',

i Bonny Peggy Alison. 2 Lovcly Polly Stewart.