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VII
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Je vois à ta pâleur et tu vois à la mienne
Que nous avons compris tous les deux quel devoir,
Révélé par ce mot, vient de frapper l’espoir
Que ma vie, à la fin, s’unirait à la tienne.
Il le faut accepter d’un courageux vouloir !
Que le commun orgueil de notre amour soutienne
Nos cœurs, dans ce suprême effort pour recevoir
L’angoisse qui s’ajoute à notre angoisse ancienne !
Ce noble amour, qui sut vivre sans défaillance
Dans l’assidu désir qu’il a toujours vaincu,
Par ce rapide éclair de malheur convaincu
Qu’il ne saurait durer que par sa déchéance,
Sous le renversement de sa longue espérance,
Doit mourir noblement ainsi qu’il a vécu.