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Si tu as passé tes jours près de ton bien-aimé, — si tu as goûté tous les plaisirs de ce monde, — il faut pourtant partir et tu comprendras alors — que ta vie entière n’a été qu’un songe.


142.
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Regarde. Qu’ai-je reçu du monde ? Rien. — Qu’est-ce que la vie a laissé dans mes mains ? Rien. — Je suis une flamme de joie. Une fois éteint, que suis-je ? Rien. — Je suis la coupe de Djemchid. Une fois brisé, que suis-je ? Rien.


143.