Page:Anet et Muhammad - Les 144 Quatrains d’Omar Khayyam, 1920.djvu/31

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Séparateur


Ô Khayyam, si tu es ivre de vin, sois heureux. — Si tu es assis près d’un adolescent sans rides, sois heureux. — Comme le compte de ce monde est à la fin néant, — suppose que tu n’es plus ; tu vis, donc sois heureux.


22.
Séparateur


Bois du vin, car tu dormiras longtemps sous la terre, — sans compagnons, sans amis, sans femme. — Garde-toi de confier à personne ce secret : — Un coquelicot fané ne refleurit jamais.


23.