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Et si le vin qu’on boit, si l’amour même,
Finissent comme tout dans le néant.
Tant que l’on vit, l’on est ce qu’on sera
À l’heure où l’on ne sera plus, — plus rien.
R. C., XLVII
.
ce qui est d’abord un contresens, puis
un non-sens.
Voici le quatrain exact d’Omar Khayyam :
Ô Khayyam, si tu es ivre de vin, sois
heureux. — Si tu es assis près d’un adolescent
sans rides, sois heureux. —
Comme le compte de la vie est à la fin
néant, — suppose que tu n’es plus ; tu
vis, donc sois heureux.
Nicolas a donné une traduction intégrale d’Omar Khayyam. Nicolas s’obstine à prendre Khayyam pour un mystique qui se masque. Cela l’entraîne à de singulières méprises. Nicolas,