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nut l’horrible ravage qui s’était fait dans le camp pendant la nuit. La plupart des soldats furent si maltraités dans cette affaire qu’il leur fallut plusieurs jours pour se remettre de leurs fatigues. Au bout de quelque temps, ils se trouvèrent en état de continuer leurs opérations, et ils poussèrent le siège avec plus de vigueur que jamais. Quoique leur feu fût très vif, il l’était cependant beaucoup moins que celui des Cythéréennes. Celles-ci faisaient double et triple décharge, tandis que leurs ennemis pouvaient à peine en faire une seule. Mais si les forces manquaient aux alliés, ils trouvaient des ressources infinies dans la grandeur de leur courage.


Vignette de fin de chapitre
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