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qu’il a dessein de prendre ; ils parlent avec mépris de toutes les professions, même les plus honorables, afin d’avoir occasion d’exalter celle des Omines ; ils font sonner bien haut les avantages de leur état, et pour donner plus de poids à leurs raisons, ils font couler à grands flots les vins les plus délicieux. Comme ordinairement la jeunesse a beaucoup de penchant pour les Cythéréennes et que les Omines se lient par serment à leur déclarer la guerre, on fait entendre aux jeunes gens qui tombent dans leurs filets qu’il y a plus de liaison entre ces aimables héroïnes et eux qu’on ne se l’imagine, mais qu’il faut dans ce commerce user de ménagements et de précautions pour sauver l’honneur du corps. Cet article est, en effet, un de ceux qu’on leur accuse avec plus de sincérité. Personne n’ignore que dans quelques contrées que soient établis les Omines, ils y entretiennent les plus étroites correspondances avec les Cythéréennes, et que malgré les plus secrètes précautions qu’ils apportent à dérober aux yeux du public