ménager une alliance avec les Brularnes
eſpéce de Peuple Républicain, & de les
engager á ſe déclarer pour ou contre.
C’etoit une négotiation trop difficile & méme
impoſſible. Ces peuples plutôt ennemis
qu’Amis des Ebugors qu’ils voïent avec horreur,
n’ont pour les Cythéréennes qu’une
indiférence invincible. Ce qui fait qu’ils
n’ont aucun commerce avec ces deux Nations.
D’ailleurs, ſans ſortir de chez
eux, Ils peuvent fournir á tous leurs beſoins.
Telle eſt leur Politique, que quelques
grands que ſoient leurs revenus, Ils
ne ſont pas d’humeur á les prodiguer au
ſervice d’autrui. S’ils font de la dépenſe,
Ce n’eſt que dans le particulier ; Les effets
n’en rejailliſſent que ſur eux ſeuls,
& point dutout ſur l’ètranger. Avec de
telles diſpoſitions il n’eſt point étonnant
qu’ils refuſaſſent de prendre part dans une
querelle qui ne pouvoit leur procurer aucun
avantage. Les Cythéréennes eurent beau
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