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intestins. De plus par le mélange de certains sucs, qui seuls ne seront point contraires aux Vers, il peut se faire des fermentations capables de les chasser ou de les tuer. Jettez de l’huile sur de la chaux, nulle ébullition ; jettez-y de l’eau, il s’excite une fermentation violente. J’ajoûte à cela qu’à l’occasion de certaines choses avalées qui entrent dans les intestins, ces intestins sont capables de plusieurs mouvemens qu’ils n’auroient peut-être pas sans cela. Or de ces mouvemens il peut y en avoir quelques-uns qui détachent les Vers adhérens aux membranes des intestins, & les chassent plus infailliblement que ne fait l’irritation de certains purgatifs, qui des corps même les plus remplis de Vers, ne chassent souvent aucun Ver, & qui ne purgent que les humeurs & les excremens.

De plus, les dissolvans de l’estomac en agissant sur les médicament que nous avalons, en tirent des substances qui souvent ont une qualité toute autre que celle des médicamens d’où ils les tirent. Si l’on