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a donnée sur le tabac, fait voir au long tous les accidens que peut causer le fréquent usage de cette plante, j’ai cru que les Lecteurs seroient bien aises de trouver cette These dans ce Livre : Je l’ai traduite en François à la fin de ce Volume.

Bontekoé est du nombre de ceux qui recommandent le tabac contre les Vers ; il le regarde même comme un des plus surs moyens de prolonger la vie. Cet Auteur a toûjours des sentimens qui lui sont particuliers ; il outre les choses, jusqu’à dire que comme on doit continuellement respirer l’air, on doit aussi recevoir sans cesse la fumée du tabac, qui ne nous est pas moins utile, dit-il, que la respiration. Il ajoute que les femmes doivent fumer aussi, & que d’ailleurs c’est un parfum si agréable, que ceux qui jugent des choses sans préjugé, le préfèrent à tous les autres. Ce discours est trop outré pour mériter qu’on le réfute, & il est assez digne d’un homme, qui ne fait pas difficulté d’avancer dans un autre endroit de son Ouvrage,