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d’autres l’eau-de-vie, d’autres le sel, tous remedes dont il est bon de s’abstenir.

Le vinaigre ne tue pas toutes sortes de Vers, & il y en a qu’il fait revivre quand ils meurent, ainsi que nous le remarquerons dans le Chapitre neuviéme. D’ailleurs, ce que nous avons dit du vinaigre dans le Chapitre sixiéme, suffit pour faire soupçonner qu’il pourroit bien être plus favorable que contraire aux Vers.

La poudre de Vers desséchés fait rendre, je l’avoue, beaucoup de Vers quand on en use quelque temps, mais ce sont ceux qu’elle produit. Et comment n’en produiroit-elle pas, n’étant elle-même qu’un amas de semences à Vers ? Ainsi il ne faut pas tout-à-fait s’en rapporter à ce que les Auteurs nous disent à l’avantage de cette poudre, & à ce qu’en dit entr’autres Levinus Lemnius, qui en parle comme du meilleur de tous les remedes.

L’eau où le mercure a trempé est bonne contre les Vers ; mais comme il en faut user plus d’une fois,