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n’avez pas jugée indigne du soin que vous avez pris de la traduire en notre langue. Voilà donc cette lettre, Monsieur, que je vous envoye transcrite au net. Je vous prie de la relire encore une fois ; vous la produirez, ou vous la supprimerez, comme vous le jugerez à propos : je vous l’abandonne. Je suis, &c.

MONSIEUR,

Votre très-humble & très-obéissant serviteur, Geoffroy.



Il ne faut pas croire que j’aie avancé le systême de la Génération des corps vivans dans les plantes, dans les animaux, & particulierement dans l’homme, comme une vérité incontestable, bien loin de cela je n’ai prétendu la proposer que comme une question problematique, telle que doivent être les questions de nos Theses de Médecine, dont on peut soutenir presque également l’affirmative & la négative, & comme le font en effet les Bacheliers,