Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/371

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Peuplier, &c. Dans les fleurs à feuilles, les Etamines prennent leur origine des feuilles de la fleur. Dans celles qui sont sans feuilles, & qu’on nomme Chatons, comme par exemple, dans les fleurs du Noyer, elles partent du Pédicule, c’est-à-dire, de la queue même de la fleur, & quelquefois se trouvent si courtes, qu’à peine paroissent-elles. Pour ce qui est des sommets, il y a des fleurs où ils ne sont que l’extrémité même des Etamines, laquelle est élargie & applatie. En quelques autres, les sommets paroissent faits de l’union des filets ou Etamines, qui se confondant ensemble, forment un petit tuyau. La plûpart des sommets sont divisés en deux bourses, qui, le plus souvent s’ouvrent en deux par les côtés, comme une porte brisée. Elles renferment une poussiere fine & résineuse, qui étant soufflée au travers de la flamme d’une bougie, s’enflamme aisément. Cette poussiere, selon ce qu’elle paroît par le microscope, est un amas de petits globules, dont la couleur & la grosseur varient selon la diversité des plantes,