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mal ; & que lorsqu’il ne l’a pas été, on n’y en apperçoit aucun. De sorte qu’il semble que la conception de l’enfant ne s’accomplisse, que lorsque parmi un si grand nombre de petits animaux renfermés dans la substance du mâle, il s’en introduit quelqu’un dans l’œuf de la femme, pour s’y déveloper ensuite, & y acquérir la figure d’homme. Cette hypothese, comme on va voir, ne suppose rien dont on ne trouve une fidelle image dans la maniere dont les plantes conçoivent.


IV.

La génération si variée en apparence dans les différentes espéces de corps vivans, ne suit essentiellement dans tous, que les mêmes loix. On observe dans tous diverses parties qui constituent les sexes, & sans lesquelles la génération est impossible. Ces parties se trouvent également dans l’homme, dans les animaux à quatre pieds, dans les Oiseaux, dans les Poissons, dans les Insectes, & dans les plantes ; avec cette circon-