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berti, à cause de son érudition profonde, de la douceur singuliere de ses mœurs, de sa tendresse pour moi, mais je l’aime encore davantage depuis qu’il m’a procuré l’occasion de vous connoître ; & entre plusieurs marques d’amitié que j’ai reçues de lui, je regarde celle-ci comme une des plus singulieres.

Je ressens un extrême plaisir de celui que vous avez goûté dans la lecture de mon Livre. Je n’osois me flater d’être parvenu à quelque degré de perfection dans la pratique de la Médecine ; mais peu s’en faut à présent, que je ne change d’opinion : la crainte d’être d’un autre avis que le vôtre, me réduit comme par force à juger favorablement de moi-même. Quoi qu’il en soit, Monsieur, je n’oublierai rien, pour acquérir les qualités que vous m’attribuez, & je ferai tous mes efforts pour rendre conformes à la vérité, les sentimens que vous avez de moi.

Je me réjouis d’apprendre que vous travaillez à un Traité sur les Vers du corps de l’homme, & que vous