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dis formellement que plusieurs Auteurs font mention de pleurésies vermineuses ; que Gabucinus entre autres, assure avoir guéri une fille pleurétique en lui donnant un médicament contre les Vers, lequel lui en fit rendre une grande quantité, après quoi la pleurésie cessa. Il ajoûte de plus que Quercétan ayant fait ouvrir plusieurs vieillards morts de pleurésie, ce Médecin leur trouva les intestins remplis de Vers, & qu’il regarda ces Vers comme la vraie cause de leur mal : ainsi au lieu d’un pleurétique, en voilà plusieurs. Au reste, il est étonnant que notre Auteur ait ici pu se résoudre à confesser que j’ai fait sortir ce grand Ver, & qu’il n’ait pas sçu trouver quelque moyen ingénieux pour nier le fait. Il faut convenir que cet Adversaire est bien peu inventif quand il parle sur le papier.

Le quatriéme, s’il faut croire mon Censeur, c’est que parmi les Aphorismes du Chapitre précédent, j’ai mis ceux-ci.

1. La fistule lacrymale vient de Vers.