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comme si c’eût été pour les faire servir à quelque grand dessein. L’Historien ajoute, que ce mal fut incurable faute de vin, qui étoit, dit-il, le seul remede à cette maladie. Après avoir rapporté le fait tel que le voilà, je dis que cette fureur pouvoit bien venir de quelques Vers engendrés dans la tête des Romains par le mauvais suc des herbes qu’ils avoient mangées. Je remarquerai ici à cette occasion, ce que j’ai remarqué ailleurs dans ce Livre, qu’encore que le vin soit un bon remede contre les Vers, ce n’est pas un remede universel contre ce mal, témoin la Lettre suivante qui m’a été écrite sur ce sujet.

De Bar-le-Duc le 18. Septembre 1703.


Depuis sept ou huit mois, des maladies causées par des Vers, ayant jusqu’à présent régné dans tout le Barois, les Malades ont reçu de grands soulagemens par les remedes marqués dans le Livre de la Génération des Vers, sur-tout aux environs