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choses d’ailleurs égales, que l’eau à la glace que je mets au nombre des remedes excellens que j’ai éprouvés. Nous remarquerons ici en passant, qu’on verra plus bas que je ne mets point l’eau à la glace au rang des remedes que j’ai éprouvés contre les Vers. Au regard du mercure doux, l’Auteur de la Lettre dit que je le place aussi au rang des mauvais remedes contre les Vers, parce qu’à la longue il peut causer le flux de bouche. Cet Auteur pour prouver le contraire de ce sentiment qu’il m’attribue, dit que je lui ferois plaisir de lui citer dans tout mon Livre un seul remede aussi bon que celui-là. Il ajoûte que s’il falloit proscrire le mercure doux du nombre des remedes contre les Vers, parce qu’il cause quelquefois une légère salivation, il n’y auroit gueres de remedes dans mon Traité, que l’on ne proscrivît par de meilleurs raisons. Le Censeur auroit dû rapporter ces meilleures raisons, mais il garde cela par devers lui. Nous laissons à juger de force de toutes ces preuves.

Quant au vinaigre, notre Auteur