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mal au pied ; je sens de grands élancemens à la tête. Mais ce n’est que par une raison qui regarde les regles du langage, & nullement parce que les sensations n’appartiennent qu’à l’ame, : car s’il falloit s’astreindre à parler toujours en Philosophe, on se rendroit ridicule. C’est pourquoi dans le sixiéme Journal des Sçavans de l’année 1702. on reprend le Traducteur du Traité de la Sobriété, de ce qu’il ne trouve pas à propos qu’on dise que le manger flatte la langue, & de ce qu’il se croit obligé d’avertir par une note exprès, que c’est plutôt l’ame qui est flattée par l’entremise de cette organe.

Nous voici arrivés au neuviéme des articles qui sont repris par l’Auteur de la Lettre, & qui se trouvent effectivement dans le Livre où il les reprend. Cet article, c’est que je me suis mis en tête, pour me servir de ses termes, de décrier dans un Chapitre exprès, les remedes que l’on employe le plus ordinairement contre les Vers. En effet, j’y condamne le tabac, le vinaigre, la poudre de Vers desséchés, le semen-contra, l’eau