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peut quelquefois être causée par des Vers ; je dis que pour le comprendre, il n’y a qu’à considérer ce que peut produire cette matiere corrompue, qui accompagne toûjours les Vers ; parce qu’il n’est pas difficile de juger qu’elle peut aisément affecter la plevre, & l’enflammer ; pourquoi tout de même ne pourra-t’on pas dire, que pour comprendre comment les Vers peuvent causer tant de ravages dans les maladies vénériennes, il n’y a qu’à considérer dequoi est capable l’humeur acide, corrosive & coagulante, qui accompagne toûjours les Vers vénériens, & qui se met quelquefois avec eux de la partie ?

Au regard du second point, qui est que les douleurs que ces Insectes produiroient, seroient bien différentes de celles que ressentent ceux qui ont des maux vénériens ; l’Auteur de la Lettre pouvoit bien juger que comme dans la pleurésie causée par des Vers, j’attribue la douleur de côté à l’inflammation que l’humeur corrompue qui accompagne toujours les Vers, produit dans la