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ne poussent pas en toutes sortes de terres.

X. Comme les Vers s’engendrent par des germes, il est impossible d’en voir des espéces nouvelles.

XI. La plupart des Vers qui s’engendrent dans la chair corrompus d’un Animal mort, y étoient déjà en œuf, du vivant de l’Animal.

XII. Certains grains d’avoine ne laissent pas que de pousser, après avoir été enfermés dans le ventre du Cheval, les œufs de Vers que l’Animal a avalés, produisent tout de même leurs Vers après la mort de l’Animal.

XIII. L’air est rempli de semences de Vers ; l’eau de pluye, le vinaigre, le vin poussé, la vieille biere, le cidre, le lait aigre en sont tout pleins.

XIV. Toutes les parties du corps sont sujettes aux Vers, sans en excepter aucune.

XV. Le sang & l’urine en sont quelquefois tout remplis.

XVI. Les grains de la petite vérole renferment quelquefois des Vers.