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d’orange, dans celle de myrte, mais les ronds & courts, qui sont les Ascarides, y meurent sur le champ.

Dans l’eau sucrée en consistance de julep, les Vers du corps vivent environ trois heures, ou au plus, quatre ; c’est ce que Mr Rédi assure avoir éprouvé un grand nombre de fois. Au reste quand on fait les expériences dont nous avons parlé jusqu’ici, il faut prendre garde de noyer les Vers dans les liqueurs où on les jette ; car alors, comme ils ne peuvent manquer d’y étouffer par la trop grande abondance de la liqueur qui les couvre, on n’a pas lieu d’attribuer leur mort à la qualité de la liqueur, & tout ce qu’on peut juger, c’est que ces Vers étouffent plûtôt les uns que les autres dans les liqueurs où on les noye ; ce qui ne sert de rien pour se régler dans le choix des remedes qu’on doit employer contre les Vers ; ces remedes ne se prenant pas, & ne devant pas non plus se prendre dans la quantité qu’il faudroit pour noyer ces Vers dans le corps.

Quoi qu’il en soit, comme il y a très-peu de différence entre l’effet