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livrai d’une dangereuse & longue maladie une petite fille, qui fit un Ver tout semblable ; la négligence de ceux qui étoient auprès d’elle, fut cause qu’on jetta une partie de ce Ver, dont il ne resta qu’une portion, qui est venue jusques à moi. Quand on passe le doigt sur ces sortes de Vers, on les sent raboteux d’un côté, & unis de l’autre : il ne m’est jamais arrivé d’en voir d’entiers. Je laisse plusieurs exemples semblables, à cause de mon peu de loisir. Adieu.


Autres Remarques de Guil. Fabricius[1],
écrivant à Crafftius, traduites du Latin.


Pour ne pas vous écrire sans vous rien mander de particulier, il faut qu’à présent je vous fasse part de ce que je n’eus pas le temps de vous marquer dans ma derniere Lettre, au sujet des Vers plats. Je vous dirai donc qu’une Dame, nommée Madame Mace, à présent Veuve de M. Rohault, qui étoit un célèbre Apothicaire de Lausanne, fut fort su-

  1. Guill. Fabr. cent. 2. Observ. 70.