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traitois, qui avoit une jaunisse universelle, en vomit un fort gros après avoir pris d’un syrop contre les vers. Il faut avoir soin dans ces occasions, de donner des lavemens de lait, pour attirer les Vers par bas ; car il faut les empêcher autant qu’on peut, de monter dans l’estomac, parce qu’alors ils sont plus difficiles à chasser, & qu’ils peuvent nuire davantage.


Contre les Vers dans la Pleuresie.

Quand la pleuresie est mêlée de Vers, ce qui arrive quelquefois, comme nous l’avons remarqué, il faut suivre la pratique qu’observoit Rulandus[1], & que Quercetan[2] recommande si fort, qui est de commencer d’abord par la purgation, c’est là principalement que doit avoir lieu l’Aphorisme d’Hippocrate[3], que lorsqu’il est besoin de purger dans une maladie, il faut le faire dans le commencement. Les fréquentes saignées en cette occasion sont très dangereuses : il n’en est

  1. Ruland. centur.
  2. Quercetan. rediviv. tom. 3. de pleuritide.
  3. Aph. 29. sect. 2.