Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome II.djvu/131

Cette page a été validée par deux contributeurs.

remue jusqu’à ce qu’elle fasse une espéce de pâte claire. Ensuite on passe le tout par un linge, & il en sort un lait, dont il faut prendre un verre à jeûn.

Le millepertuis est admirable contre les Vers ; il en préserve même le fromage, si l’on a soin de l’enveloper de cette herbe[1]. Quercetan & quelques autres Auteurs recommandent ce remede. La maniere de prendre le millepertuis est de le faire bouillir dans de l’eau, & de boire de cette eau avec un peu de sucre. On en peut faire aussi du syrop. Bartholin conseille les feuilles de millepertuis infusées dans de l’esprit de vin, & données dans quelque liqueur convenable[2]. L’essence de millepertuis est encore excellente pour chasser les Vers, & même les Vers plats[3].

  1. Quercet. Rediviv.
  2. Barthol. Acta aphniensia, vol. 1. cap. 40.
  3. Sed nec infantes ab his monstris prorsus immunes esse docuit me filia bimula quæ anno 1674. post usum Hyperonicis aliquandiu continuatum, particulam de lumbrico lato, spithamam longam per alvum rejecit, & hoc ipso ab omni quâ antea affligebatur molestiâ, liberata est. Joann. Henri. Brechtfled, in Actis Th. Barth. tom. 3 c. 71.