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sur les femmes & sur les vieillards, que sur les autres. Enfin, comme on voit, le vin fut l’antidote de ces maladies, & de la cause de ces maladies.

Je remarquerai ici à cette occasion, qu’encore que le vin soit un bon remede contre les Vers, ce n’est pas un remede universel contre ce mal, & voici là-dessus un fait que les Lecteurs ne seront peut-être pas fâchés que je rapporte.

Le mois de Septembre 1703. on m’écrivit de Bar-le-Duc, que pendant tout le Printemps & tout l’Eté de cette année-là, des maladies causées par les Vers, ayant régné dans le Barrois, les Malades avoient reçus de grands soulagemens par l’usage des remedes indiqués dans mon Livre. Que Madame la Comtesse de Nétancourt, qui étoit alors dans le pays, s’étant employée elle-même au soulagement des pauvres, avoit fait avec le secours des remedes que je marque, plusieurs cures considérables, & celle entre autres d’un Boucher de Revigni, à une lieue de chez elle,