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avoit de l’embonpoint. Le sieur Jacques Frequet, qui a rendu celui de la page iv. de la Préface, n’étoit ni gras ni maigre. M. Coqueret, Gentilhomme de M. le Prince Soubize, dont j’ai parlé page 258. du Chap. III. Art. II. & qui en a rendu un grand nombre d’aulnes, étoit maigre & pâle. M. le Marquis de Montendre, à qui en 1703. j’en ai fait rendre un de deux aulnes en deux morceaux, au dernier desquels étoit la tête, n’étoit ni gras ni maigre. Nous passons plusieurs autres exemples, dont le détail seroit trop long ; & nous concluons, fondés en cela sur l’expérience, qu’il n’y a point de régle certaine à établir là-dessus. A la vérité, ce Ver consume une grande partie de chyle, & il en est si plein, en sortant du corps, que si peu après on le met dans de l’eau-de-vie, il rend alors une quantité extraordinaire de chyle, qui se précipite au fond du vase, où il ressemble à du lait. Mais il y a des personnes dont le corps abonde si fort en chyle, ou suc nourricier, qu’ils