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ctions. 2o. Des douleurs que le malade, quand il est à jeun, ressent de temps en temps à la région du foie, où le Ver se porte alors avec impétuosité. 3o. Une surabondance de salive, qui, lorsqu’il se glisse vers le foie, inonde la bouche ; ce qui néanmoins n’arrive pas toûjours. 4o. Une interruption de voix, causée par l’effort avec lequel il s’élance quelquefois vers ce viscére, & laquelle est accompagnée de crachemens, qui peu après, se suppriment d’eux-mêmes, & sont suivis de fréquentes trenchées. 5o. Des douleurs qui surviennent de temps à autre dans la région du dos, où il se cantonne.

Tels sont les signes ordinaires du Ver plat. Du reste il ne cause aucun funeste accident, & il ne fait point mourir ; mais si l’on vient à tomber malade, tandis qu’il est dans le corps, on ne peut se rétablir qu’avec une extrême peine ; parce qu’il dévore une bonne partie des sucs nourriciers. Cependant, pourvu que l’on soit traité avec les remedes & la méthode convena-