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sentir de grandes démangeaisons ; car le poil du corps se renouvelle tous les ans, & il y a des personnes qui quand ce poil leur revient, quoiqu’il soit presque imperceptible, s’en trouvent fort incommodées ; semblables en cela aux Oiseaux qui sont tout malades lorsqu’ils muent.

Quant aux Vers vénériens, M. Hartsoeker, comme nous l’avons remarqué, page 147. est de sentiment[1] qu’ils causent tous les ravages qui arrivent dans les maladies vénériennes, qu’ils mordent & qu’ils rongent tout ce qu’ils trouvent ; & que si le mercure guérit ces maladies, c’est parce qu’il tue les Vers. Ce sentiment me paroît hasardé. Il y a des Vers dans plusieurs maladies vénériennes ; mais que ces maladies viennent de Vers, comme le prétend entre autres, l’Auteur d’une Thése Contenue à Montpellier au mois de Juillet 1713. laquelle a pour titre : An Lues Venera à Vermibus ; c’est, comme nous l’avons déjà dit, page 147. ce qu’il est dif-

  1. Hartsoeker dans sa seconde Lettre rapportée dans ce Livre.