pens, mais nous sçavons certainement qu’ils ne sont sortis du corps de personne, non plus que cette Ecrevisse, dont nous avons rapporté l’histoire dans la préface, pages xvi & suiv. & qu’on prétendoit être sortie du corps d’une petite fille.
Les Malades sont souvent les premiers trompés dans ces sortes de cas, & croyent avoir rendu ce qu’ils n’ont point rendu. Voici sur ce sujet, un exemple qui mérite d’être rapporté.
Une personne de considération : (M. de Sommerive) m’étant venu consulter sur des Vers, que par erreur, il croyoit avoir rendus ; il me les apporta dans une boette, & je les trouvai tout semblables à ceux qui se trouvent ordinairement dans la vieille farine. La chose me parut extraordinaire aussi-bien qu’à lui ; mais le hasard peu de jours après, découvrit l’erreur, comme on va voir par la lettre suivante que la personne m’écrivit aussi-tôt avec une grande sur-prise.