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ARTICLE TROISIÉME.

Des différentes formes que prennent les Vers.



LES Vers qui s’engendrent dans le corps de l’homme, tant ceux des intestins, que ceux qui viennent aux autres parties, prennent, souvent en vieillissant, des figures extraordinaires ; les uns deviennent comme des Grenouilles ; les autres comme des Scorpions, les autres comme des Lesards. Aux uns il pousse des cornes, aux autres il vient une queue fourchue, aux autres une espéce de bec comme à des Oiseaux, d’autres se couvrent de poils, & deviennent tout velus, d’autres se couvrent d’écailles & ressemblent à des espèces de Poissons.

Divers Auteurs rapportent des exemples de ces Vers monstrueux, comme Wierus[1], Montuus[2], Benivenius, Rulandus, Gabuci-

  1. Wierus, Lib. IV. Cap. 16. de præstig. Damaric.
  2. Mentuus, Lib. IV. Cap. 19. Anat. morb.