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en examiner la figure, il faut étendre le Ver sur un morceau de verre. Il s’y colle tout d’un coup de lui-même, & après qu’il s’y est séché, on y discerne cette épine, laquelle paroît élevée sur le corps du Ver, & laisse voir ces grains, dont chacun est composé de trois ou quatre autres, tous fort durs. Voyez la planche ci-jointe.

L’autre espéce de Tænia, qui est la premiere, n’a point d’épine le long du corps, comme nous l’avons assez répété, & la structure en est toute différente. Pour voir cette structure, il faut étendre tout de même sur un morceau de verre un lambeau du Ver, l’y laisser sécher, & ensuite l’examiner à travers le verre, qu’on expose perpendiculairement au grand jour. On y découvre alors dans chaque ventre ou espace contenu entre les articulations, certaines ramifications de vaisseaux, dont je ne sçaurois mieux comparer la disposition, qu’à celle des dents d’un peigne. Ces ramifications se terminent en une espéce de bouton fait en forme de rosette, lequel