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quand on les sépare les uns des autres en les tirant avec les deux doigts : on voit dans la portion où l’autre est emboettée, un petit enfoncement au milieu de l’extrémité qui servoit d’emboetture. Cet enfoncement comme on le reconnoît en l’examinant, n’est qu’une petite fosse, que la portion détachée laisse dans l’endroit où elle tenoit ; à peu près comme la tige d’un œillet, lorsqu’on la casse dans les nœuds où elle est emboettée, laisse voir dans ces nœuds, une petite cavité, qui est le lieu de l’emboetture. Il arrive aussi quelquefois, comme nous l’avons encore remarqué dans les précédentes éditions, que cette extrémité emboettée étant dégagée de celle qui la recevoit, paroît avoir comme deux cornes vers les côtés, ce qui vient d’une déchirure qui se fait presque toujours en cette occasion. Voilà sans doute ce qui a imposé à ces Messieurs dont parle M. de Longchamp. Mais revenons au mouvement de ces portions cucurbitaires.