Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/34

Cette page a été validée par deux contributeurs.

avec l’aulne d’un Marchand, nous le trouvâmes de quatre aulnes trois pouces, sans y comprendre l’extrémité, qui, comme nous l’avons remarqué, s’étoit rompue, & n’a pu être trouvée.

M. Mery, de l’Académie des Sciences, à qui je montrai cet insecte, a cru que les ouvertures qui sont aux deux côtés de la tête, & que je prends pour des yeux, sont des narines ; c’est ce que nous examinerons ailleurs : je vis un col extrémement mince, dont les articles, vers le commencement, se touchoient presque, & un corps long qui alloit en élargissant vers le milieu de son étendue, & dont les articles étoient distants d’un pouce ; en un mot, je vis le Tænia[1],

  1. Tænia, mot Grec qui signifie Ruban, aussi ce Ver est-il fait comme un Ruban.