Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/299

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce Tænia que j’ai donné la figure dans la page 4. de la Préface. Ces mammelons & ce petit vaisseau y sont marqués fort distinctement à la lettre C.

L’autre Tænia, que je regarde comme une seconde espèce, & qui n’est venu à ma connoissance que plusieurs années après la première, a les articulations moins relevées, & beaucoup plus pressées les unes vers les autres ; il a des mammelons presque imperceptibles, & outre cela, une longue suite de nœuds, ou grains raboteux, qui s’étendent en forme d’épine, tout le long du milieu de son corps, en-dedans, depuis le commencement jusqu’à la fin, ainsi qu’on le voit représenté en cette planche. Je conserve avec plusieurs Tænia de la première espéce, un grand nombre de cette seconde, que j’ai fait sortir du corps de divers Malades.

Il y a donc deux espéces de Tænia, sçavoir, le Tænia sans épine, & le tænia à épine.

Les grains ou nœuds de l’épine dont il s’agit, ne sont pas toujours