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pas qu’un systême soit faux, de ce qu’il renferme quoique obscurité. L’Auteur de la Nature s’est-il engagé à ne rien faire qui pût passer l’intelligence de l’Homme ?

Feu M. Geoffroy, Docteur-Régent de la Faculté de Médecine de Paris, a fait soutenir en 1704. aux Ecoles de Médecine, une These que nous avons traduite, dans laquelle il prend la défense de ce systême, que j’avois proposé trois années auparavant dans la premiere édition de ce Livre. Il y allègue par rapport aux Vers Spermatiques, les mêmes preuves que nous ; avec cette différence, qu’il y ajoute diverses raisons étrangéres, tirées de la génération des Plantes ; ce qui, pour le remarquer en passant, nous a obligés en traduisant la These, d’y suppléer bien des choses, pour donner à ces raisons un rapport plus sensible avec leur sujet. Ceux qui seront curieux de voir cette These ou Dissertation, la pourront lire à la fin de ce Traité, où nous avons trouvé plus à propos de la renvoyer. Il n’a été particuliere-