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ces Vers, elles ne rendront pas seulement l’homme stérile dans le temps qu’elles l’affligeront, mais encore après ; car dans la suite, on ne conçoit pas ce qui pourroit produire à un homme de nouveaux Vers. Pref.

RÉPONSE.

Le froid de l’Hyver, qui tue les Vermisseaux dans les campagnes, n’empêche pas qu’au Printemps il ne s’en reproduise de nouveaux, par des œufs qui se sont conservés pendant l’Hyver. De même les fortes Maladies Vénériennes qui tuent les Vers Spermatiques déja dévelopés, n’empêchent pas que ceux qui sont encore envelopés, ne se conservent pour éclore après la guérison du Malade. Car les Vers Spermatiques sont les uns hors de leurs envelopes, & les autres encore enfermés dans leurs envelopes.

VIII. OBJECTION.

L’esprit pourroit cependant en-