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côté, d’un crachement de sang, & d’une grande difficulté de respirer. Je commençai d’abord par la saignée, que je fis réitérer le lendemain. Le troisiéme jour je procurai au Malade une sueur qui le soulagea considerablement. Le quatriéme il parut beaucoup mieux ; mais la nuit du quatrième au cinquième, il eut un transport au cerveau qui ne finit que sur les sept heures du matin. J’ordonnai le lendemain, qui étoit le sixiéme jour, une potion purgative ; le Malade, une heure après l’avoir prise, sentit quelque chose s’agiter dans son corps. Cette agitation dura environ deux heures, & se termina par la sortie du Ver représenté dans la planche suivante.

Ce Ver est plat comme un ruban & long de quatre aul-