Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1741, tome I.djvu/257

Cette page a été validée par deux contributeurs.

eux-mêmes, & sans mouvement, ne paroissant pas encore tout-à-fait dévelopés ; il ajoute que ces Vers Spermatiques étoient si petits, que dix mille ensemble, ne tenoient pas l’espace du plus petit fil de ces testicules. Il a fait la même expérience plusieurs fois, & il a toujours découvert la même chose.

Dans les Animaux très-vieux on n’en trouve aucun, ou que très-peu, & ce peu paroît sans vie. Il y a des Animaux qui n’en ont point, & ce défaut est en eux une marque & une cause de stérilité. On ne trouve point de ces Vers dans les Animaux que les maladies rendent stériles. Et pour le remarquer en passant, comme les maladies vénériennes rendent ordinairement l’homme stérile, il s’ensuit qu’ordinairement il ne doit point y avoir de Vers Spermatiques dans les hommes attaqués de ces sortes de maladies.

Dans les animaux trop jeunes, ces Vers paroissent informes, étant tout repliés en eux-mêmes, à peu près comme certains insectes envelopés