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de Spermatiques, les Vers qui s’y trouvent. M. Hartsoéker[1], & après lui, M. Leewenhoek, prétendent que ces Vers sont à l’homme & à tous les animaux, ce que les germes des plantes sont aux plantes, c’est-à-dire, que c’est par eux que se fait la génération. Voici le systême.

Dans tous les Animaux mâles, on remarque avec le Microscope, en cette humeur que renferment les testicules & les autres parties destinées à la génération, un nombre incroyable de vermisseaux, qu’on appelle, pour ce sujet, ainsi que je viens de le dire, Vers Spermatiques. C’est un fait dont on peut aisément se convaincre par l’expérience.

Si l’on ouvre un Coq vivant, qui depuis quelques jours n’ait été parmi les Poules, & qu’on examine avec le Microscope l’humeur contenue dans les testicules de cet animal & dans les autres parties de la génération, on verra dans cette humeur, quand on n’en prendroit

  1. Essai de Dioptrique.