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stus, & plusieurs autres Auteurs.

Ettmuller[1] cependant & Sennert parlent de cet Insecte, comme d’un Ver qui fait une espèce à part. Le premier dit que personne, excepté Sennert & lui, n’en a fait mention.

Les Vers Veneriens, sont des Vers que l’on dit se trouver dans presque toutes les parties du corps de ceux qui sont atteins de la maladie vénérienne. M. Hartsoéker dans la seconde Lettre qu’il m’a écrite, & qui est insérée dans ce Livre, est de sentiment qu’ils causent tous les ravages qui arrivent dans les maladies Vénériennes ; qu’ils mordent & rongent tout ce qu’ils trouvent. Il y a des Vers dans plusieurs maladies Vénériennes, le fait est constant ; mais que ces maladies viennent de Vers, comme le prétend entr’autres l’Auteur d’une These soutenue à Montpellier au mois de Juillet 1713. laquelle a pour titre : An lues venerea à Vermibus ? c’est ce qu’il est difficile de prouver. Aussi l’Auteur de cette

  1. Ettmuller, de Morbo infantum.